Dans notre assiette

Le coût réel d’une production alimentaire non durable.

Nous avons besoin de nous nourrir, mais notre alimentation, surtout dans les pays développés, est en train de tuer l’humanité et la planète. 

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Les risques pour nous

Les maladies causées par les régimes alimentaires à base de viande et de produits laitiers augmentent de manière exponentielle, tandis que plus de 957 millions personnes ne mangent pas à leur faim.

Selon le rapport EAT-lancet sur l'avenir alimentaire, deux milliards de personnes souffrent de carence alimentaire, près d'un milliard sont touchées par la faim et 2,1 milliards d'adultes sont obèses ou en surpoids.

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Le régime alimentaire occidental comporte plus de risques pour notre santé que les rapports sexuels non protégés, l'alcoolisme, la toxicomanie et le tabagisme réunis. 

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Les risques pour la Planète

Nos modes de production alimentaire menacent notre avenir.

Défricher les forêts pour augmenter la quantité de nourriture accélère les changements climatiques.

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La production alimentaire industrielle émet un quart des gaz à effet de serre, selon l'Université d'Oxford.

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Elle consomme 70 pour cent d'eau douce.

Elle occupe 40 pour cent de la surface terrestre.

L'abattage des arbres libère du dioxyde de carbone et le défrichage les terres pour l'élevage augmente les émissions de méthane, un gaz 28 fois plus nocif que le CO2.

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Huit pour cent des émissions sont dues au gaspillage, qui serait le troisième émetteur mondial de gaz à effet de serre, si c’était un pays.

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) considère qu’à ce rythme, l'agriculture conventionnelle sera à bout de souffle d'ici 30 ans environ.

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Les
risques
dus au changement climatique

Le réchauffement et une météo imprévisible ont déjà des effets désastreux sur les systèmes alimentaires.

Nous sommes confrontés à : Des aliments moins nutritifs. Des récoltes de variétés et de rendements limités. Des sols appauvris.

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Le cacao, les fruits rouges, les agrumes, les fruits à noyau, les avocats et les bananes sont les plus exposés aux risques.

Selon le GIEC, une alimentation durable est indispensable pour limiter le réchauffement de la planète à l’augmentation maximale fixée par l’Accord de Paris de 1,5 degré Celsius.

Pour y parvenir, nous devons changer notre alimentation et réformer l’ensemble du système de production, de consommation et de distribution alimentaire.

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Notre action

Le PNUD travaille dans le monde entier, et à tous les niveaux de la société, pour encourager des pratiques agricoles durables.

L'agriculture et la planification étaient au cœur des efforts mondiaux lors de la COP24 en Pologne

Photo: PNUD/Linh Pham

Nous conseillons les leaders nationaux et mondiaux sur la meilleure manière d'intégrer l'agriculture durable dans leurs plans d’adaptation nationaux pour remplir les objectifs de l'Accord de Paris.

Photo: PNUD Iraq / Claire Thomas

Nous travaillons avec des agriculteurs, des décideurs et le secteur privé dans les pays touchés par les effets néfastes du changement climatique.

Photo: PNUD/Linh Pham

En Éthiopie, l'Agence de transformation agricole révolutionne 12,8 millions de petites exploitations.

Photo: Ethopian ATA

En Jamaïque, nous aidons les écoliers à lancer des exploitations scolaires et à vendre leur production. Du Ghana au Pakistan, nous collaborons avec les petits exploitants pour l’approvisionnement en eau.

Photo: PNUD Jamaica/Tori Repole

L'économie protège du besoin

La réduction des déchets représente une énorme opportunité.    

Un tiers de la nourriture est gaspillée lors du trajet de la ferme à notre assiette. Diminuer le gaspillage alimentaire de 25 pour cent permettrait de nourrir 870 millions de personnes par an.

Un mode de consommation durable peut aider les agriculteurs et limiter l’utilisation de pesticides.

Photo: PNUD Eurasie/Arben Llapashtica

Que faut-il faire ?

En 2050, la Planète comptera près de 10 milliards d'habitants. Pour nourrir tout le monde, il faudra de grands changements à tous les niveaux.

Soutenir les exploitations familiales et les marchés locaux. Réduire la consommation de viande et de produits laitiers –en faire un plaisir rare. Manger local, au gré des saisons, et jeter moins.

Photo: PNUD Liban/Dalia Khamissy

Les régimes et l'agriculture ont été réformés de manière systémique pour lutter contre la dégradation des écosystèmes.

Agriculture sans déforestation

Agriculture et chaînes d'approvisionnement résilientes au climat

Moins de dépendance aux engrais chimiques

Nous aurons besoin de :